Afrique : comment financer notre propre développement sans dépendre du FMI et de la Banque mondiale ?

Analyse exclusive – Pourquoi nous sommes riches mais endettés, et comment les populations peuvent inverser la tendance grâce aux marchés financiers locaux

Pendant que l’on s’inquiète de la montée explosive de la dette africaine — passée de 1 000 milliards $ il y a moins de dix ans à 1 860 milliards $ en 2024 — une vérité essentielle demeure : l’Afrique n’est pas pauvre. Elle est puissamment riche, mais sous-financée par sa propre population.

Un paradoxe ?
Pas vraiment.
C’est même le drame central du continent : les Africains ne possèdent pas les leviers de leur propre économie.

Pourquoi l’Afrique reste dépendante : le vrai problème n’est pas l’argent, mais la structure du financement

Chaque année, des milliards sortent de nos économies pour rembourser :

le FMI
la Banque mondiale
la BAD
la Chine
les investisseurs privés internationaux

Et pourtant… l’Afrique de l’Ouest compte plus de 430 millions d’habitants, un marché intérieur gigantesque capable de mobiliser des milliers de milliards en épargne domestique.

Alors pourquoi des pays aussi peuplés et dynamiques figurent-ils parmi les plus endettés ?

Parce que leurs économies sont financées de l’extérieur.

Et quand vous ne financez pas votre propre développement, vous perdez trois choses vitales :

Votre souveraineté économique
Votre capacité à décider en période de crise
Les intérêts que vous auriez pu payer… à vous-mêmes C’est ce qu’a résumé Clever Gatete de la CEA :

« Ce que vit l’Afrique n’est pas seulement une crise de dette, mais une crise du développement. »

Autrement dit : nous empruntons parce que nous n’utilisons pas notre force interne.

Le Top 10 des pays africains les plus endettés : un signal d’alarme rouge

Des géants démographiques figurent dans le classement des pays les plus endettés du continent :

Soudan : 253 % du PIB
Sénégal : 119 à 132 % du PIB
Zambie : 114 %
Cap-Vert : 109 %
Congo : 93 %
Mozambique : 100 %
Égypte : 83 %
Malawi : 88 %
Maurice : 88 %
Guinée-Bissau : 82 %

Pourtant, plusieurs de ces États possèdent :

une population jeune
une épargne informelle colossale
une diaspora extrêmement riche
des ressources naturelles majeures
des entreprises locales solides et rentables

Mais tout ce potentiel ne devient pas capital productif.
L’argent dort dans l’informel au lieu d’entrer dans l’économie réelle.

Comment les pays africains peuvent financer eux-mêmes leur économie ?

1. En transformant la population en investisseur, pas seulement en consommateur

Dans les pays développés :

60 à 70 % du financement des entreprises provient du marché boursier.
les ménages sont les premiers investisseurs institutionnels.

Dans l’espace UEMOA ?
Moins de 3 % de la population possède un compte-titre à la BRVM.

C’est là que réside notre faiblesse structurelle.

2. En finançant l’État localement plutôt qu’à l’international

Au lieu d’émettre des Eurobonds à 9-11 % d’intérêt auprès d’investisseurs étrangers :

les États peuvent mobiliser l’épargne locale via

les obligations du Trésor
les obligations assimilables du Trésor (OAT)
les bons du Trésor

Si les populations participent,
on ne paie plus les intérêts à des étrangers, mais à nous-mêmes.

3. En développant massivement l’éducation financière

Un peuple qui ne comprend pas la finance :

ne sait pas investir
ne sait pas épargner
ne sait pas participer au développement de son pays

C’est là que des initiatives comme GEO INVEST, dans le domaine de l'éducation financière deviennent des armes économiques pour le futur.

4. En renforçant la BRVM comme moteur du financement régional

La BRVM est déjà :

la seule bourse régionale au monde
un marché discipliné, bien régulé
un lieu où les entreprises solides (BOA, SONATEL, SERVAIR, NSIA Banque…) lèvent des fonds

Mais il manque la participation des populations.
Sans elles, le marché reste trop petit pour absorber les besoins énormes de financement.

Comment les populations africaines peuvent réduire la dette publique ?

Les populations peuvent agir sur 3 axes majeurs :

1- Acheter les obligations de leur propre État

Au lieu que les étrangers achètent nos dettes,
les Africains peuvent devenir créanciers de leur pays.

Résultat :

les intérêts restent localement
la dette extérieure diminue
la monnaie se stabilise
les budgets publics s’assainissent

2- Investir dans les entreprises cotées solides

Chaque achat d’actions :

finance une entreprise locale
crée de l’emploi
augmente la production
réduit le besoin d’emprunter à l’extérieur

C’est l’économie réelle en action.

3- Participer à des véhicules d’investissement collectifs

Clubs d’investissement, fonds structurant propres aux africains (comme GAEFF), …

Ces mécanismes permettent :

de mobiliser l’épargne populaire
d’investir sans être expert
de soutenir les entreprises régionales
d’augmenter la résilience économique de la communauté.

Pourquoi les pays africains n’y sont pas encore parvenus ?

3 raisons majeures :

❗ 1. L’épargne dort dans l’informel

Plus de 70 % de la population de l’UEMOA n’a pas de compte bancaire.
Et seulement moins de 3 % possède un compte-titre.

Impossible de financer donc une économie ainsi.

❗ 2. Faible culture financière

Sans connaissance, la population ne devient jamais investisseur.
Elle reste dépendante, manipulable, vulnérable.

❗ 3. Absence d’inclusion financière structurée

Alors que la diaspora et les jeunes générations sont capables de lever des milliards.

L’Afrique sera souveraine le jour où elle financera son propre développement

La vraie solution n’est pas l’annulation de la dette.
La vraie solution n’est pas davantage de prêts du FMI.
La vraie solution n’est pas la dépendance éternelle.

La vraie solution est de transformer chaque Africain en acteur économique, pas en spectateur. Et comment parvenir à le faire vite ?

En ouvrant un compte-titre BRVM
En investissant chaque mois dans des entreprises solides de la bourse BRVM.
En participant à des clubs d’investissement ou fonds d'investissements africain
En soutenant les obligations d’État africain
En intégrant vite l’éducation financière dans les familles et les écoles

À ce moment seulement :

✓ l’épargne locale deviendra capital
✓ le capital deviendra industrie
✓ l’industrie deviendra souveraineté
✓ et la souveraineté réduira la dette

Le développement ne viendra pas de l’extérieur.
Il viendra du portefeuille, du courage et de l’intelligence financière des Africains eux-mêmes.

Si tu veux, je peux aussi te préparer :
✔️ une version courte pour WhatsApp
✔️ une version vidéo pour TikTok / Reels
✔️ une version adaptée pour un article LinkedIn
✔️ un visuel infographique professionnel du Top 10

Dis-moi ce que tu préfères.

BRVM : Une Semaine Explosive ! SETAO, BOA et SGCI Refont Décoller le Marché

BRVM : L’Actu Essentielle de la Séance du 5 Décembre 2025 & le Bilan de la Semaine

La BRVM clôture la séance de cotation du vendredi 5 décembre 2025 sur une dynamique globalement positive, portée par de belles performances de plusieurs valeurs du secteur bancaire et industriel.
Retour sur les faits marquants qui ont animé la séance… puis sur tout ce qu’il fallait retenir de la semaine.

Top 5 des Hausses de la Journée

La séance a été dominée par les valeurs bancaires et industrielles :

1- BOA Bénin (BOAB) : +7,50% – 5 805 FCFA

Une forte demande porte le titre, soutenu par un volume de plus de 15,6 millions FCFA.

2- Bernabé CI (BNBC) : +7,41% – 1 450 FCFA

Prestation solide avec plus de 5,5 millions FCFA échangés.

3- Air Liquide CI (SIVC) : +7,09% – 755 FCFA

Encore une progression remarquée, portée par un volume exceptionnel de 37,3 millions FCFA.

4- SETAO CI (STAC) : +6,78% – 1 260 FCFA

La valeur continue sur sa lancée haussière avec 1,9 million FCFA échangés.

5- BOA Mali (BOAM) : +3,33% – 4 195 FCFA

Un intérêt soutenu avec près de 6,9 millions FCFA échangés.

🔻 Top 5 des Baisses de la Journée

Du côté des reculs :

1- Ecobank CI (ECOC) : -3,61% – 16 000 FCFA

La plus forte baisse du jour avec 17,3 millions FCFA échangés.

2- Oragroup Togo (ORGT) : -3,47% – 2 500 FCFA

3- BIIC (BICB) : -3,29% – 5 000 FCFA

4- SMB CI (SMBC) : -2,96% – 9 500 FCFA

5- BOA Sénégal (BOAS) : -1,91% – 5 385 FCFA

Top des Volumes Échangés

Les valeurs les plus actives de la séance :

SONATEL (SNTS) : 20 922 titres
ETI TG (ETIT) : 1 663 324 titres
Air Liquide CI (SIVC) : 50 981 titres
PALM CI (PALC) : 3 839 titres
Bolloré Africa Logistics (SDSC) : 17 852 titres

La présence de SONATEL et ETI dans le top volume montre un regain d'intérêt sur les valeurs liquides et panafricaines.

Bilan Essentiel de la Semaine (1er – 5 décembre 2025)

La BRVM clôture une excellente semaine, marquée par une dominante verte sur l’ensemble du marché.

✓BRVM Composite : +2,01% → 352,87 points

✓BRVM 30 : +2,19% → 169,18 points

Un marché dynamique avec :

27 actions en hausse
16 en baisse
4 constantes

La confiance revient nettement sur les valeurs industrielles, bancaires et infrastructurelles.

Top 5 des Hausses de la Semaine

Titre	Variation	Clôture	Volume
SETAO CI	+15,07%	1 260	3 210
SGCI	+13,40%	30 050	7 205
BOA Bénin	+9,63%	5 805	18 434
Air Liquide CI	+5,59%	755	91 541
NEI-CEDA	+4,97%	950	3 963

SETAO CI, déjà solide en séance, confirme sa position de star de la semaine.

🔻 Top 5 des Baisses de la Semaine

Titre	Variation	Clôture	Volume
SAPH CI	-3,80%	7 840	7 452
Ecobank Group (ETIT)	-4,35%	22 FCFA	2 619 682 titres
SICABLE CI	-4,78%	2 190	5 331
UNIWAX	-6,04%	1 400	27 992
SICOR CI	-6,87%	3 390	—

SICOR CI enregistre la plus forte baisse, pénalisée par un faible engouement acheteur.

À Retenir

La dynamique haussière observée cette semaine confirme :

un retour de la confiance des investisseurs,
une forte activité sur les valeurs industrielles,
un intérêt croissant pour les banques de la zone UEMOA,
et un marché globalement orienté à l’achat avant la fin d’année.

La BRVM continue de montrer sa résilience et son attractivité pour les investisseurs à long terme.

BRVM : 80 % de l’épargne ivoirienne est stérile

80 % de l’épargne ivoirienne est stérile : l’immobilier, ce piège invisible qui appauvrit l’avenir du pays

Côte d’Ivoire : Et si nous arrêtions de faire “dormir” notre argent dans la terre ?

Il est temps de réveiller notre puissance financière !

En Côte d’Ivoire, un phénomène se répète de génération en génération : dès qu’un peu d’argent arrive, on pense immédiatement à acheter un terrain.
Pour beaucoup, c’est même la seule preuve de réussite.
Mais derrière cette habitude se cache une réalité inquiétante : notre épargne est bloquée, immobile… et notre économie en souffre.

Pendant que les terrains s’empilent, l’argent ne circule plus, il ne travaille plus, et la croissance du pays se fait avec difficulté.

La vérité que personne ne dit : nous sommes riches… mais dans des biens qui ne rapportent rien

Oui, avoir un terrain c’est bien.
Mais avoir seulement des terrains, c’est dangereux.

Pourquoi ?

🔸 1. Votre argent est “enterré”

Un terrain ne vous paie pas chaque mois.
Il ne vous verse pas de dividendes.
Il ne crée pas de cash-flow.

Il attend…
Et vous aussi, vous attendez.

🔸 2. Quand tout le monde achète des terrains, les prix montent artificiellement

Ce n’est plus de l’investissement.
C’est une course à qui paie le plus cher.
Et ce type de marché finit toujours par s’effondrer.

🔸 3. L’économie ivoirienne manque alors de liquidités

Les entreprises cherchent des financements,
les PME étouffent,
l’innovation ralentit…
Parce que notre épargne ne travaille pas dans le bon sens.

Et ça, c’est un vrai danger national.

La solution existe : il faut diversifier et faire circuler notre argent intelligemment

Et non, cela ne veut pas dire abandonner le foncier.
Cela veut dire : ne pas y mettre 100 % de notre épargne.

La vraie richesse d’un pays vient de sa capacité à faire travailler son argent dans :

les entreprises,
l’industrie,
les banques,
l’énergie,
la production agricole,
la technologie.

Et où trouve-t-on ces entreprises ?
À la BRVM, notre bourse régionale.

Investir en bourse : ce n’est pas pour les riches — c’est pour les intelligents

Avec 10 000 F, 20 000 F, 50 000 F, tu peux devenir propriétaire :

d’un morceau de SGBCI,
de la CIE,
de SODECI,
de SAPH,
de SOGB,
de BOA,
d’ECOBANK,
ou même de NSIA Banque.

Ces entreprises versent chaque année des dividendes à leurs actionnaires.
En 2025, la BRVM a distribué des centaines de milliards.
En 2026, ce sera plus de 600 milliards FCFA.

Pendant que nous attendons que la valeur d’un terrain monte,
d’autres reçoivent de l’argent chaque année,
simplement parce qu’ils ont pris la décision d’investir intelligemment.

Ivoiriens, il est temps de changer notre mentalité financière

Nous voulons tous :

épargner mieux,
préparer notre retraite,
financer notre famille,
soutenir nos projets,
devenir libres financièrement.

Mais tant que notre argent reste enterré dans la terre,
nous resterons riches en patrimoine, mais pauvres en liquidité.

Le développement d’un pays se construit avec :

des comptes titres,
des investissements diversifiés,
des entreprises financées,
des ménages capables d'épargner autrement.

Prenons les rênes, finissons avec l’épargne dormante !

Le foncier est important.
Mais il ne doit plus être notre seule vision de l’investissement.

Nous devons bâtir :

un pays où l’argent circule,
où les entreprises sont financées,
où chaque Ivoirien reçoit des dividendes,
où les familles deviennent propriétaires et investisseurs,
où l’épargne crée de la richesse, pas du blocage.

Lire absolument cette vidéo

Épargne en Côte d’Ivoire : Pourquoi tout mettre dans le foncier nous met en danger — et comment y remédier intelligemment

En Côte d’Ivoire, un phénomène prend de plus en plus d’ampleur : près de 90 % de la capacité d’épargne des ménages est dirigée vers le foncier et l’immobilier. Acheter un terrain, construire une maison, sécuriser « sa parcelle »… voilà l’objectif de presque chaque famille ivoirienne.
Sur le principe, c’est honorable. Mais économiquement, c’est un piège silencieux qui fragilise à la fois les foyers et l’économie nationale.

Les risques d’une épargne concentrée uniquement dans le foncier

1- Blocage du capital – l’argent “meurt” dans la terre

Quand on achète un terrain, l’argent devient immobile, parfois pendant 10 à 20 ans avant une construction ou une revente.
Ce capital ne produit ni revenu, ni croissance, ni dividende.

2- Difficulté à financer l’économie nationale

Si tout l’argent des ménages va dans la pierre,
➤ il reste peu de liquidités pour :

financer les entreprises,
soutenir les PME,
développer les industries,
créer des emplois.

Un pays où l’épargne ne circule pas est un pays qui tourne au ralenti.

3- Risque de bulle foncière

Plus tout le monde achète des terrains,
plus les prix montent artificiellement,
sans lien avec la valeur réelle.
C’est dangereux : un choc économique peut dévaluer brutalement ces biens.

4- Aucune rentrée d’argent avant plusieurs années

Un terrain ne verse pas de dividendes,
une maison coûte en entretien,
et une revente n’est pas garantie ni rapide.

Pendant ce temps, les besoins du quotidien augmentent.

Pourquoi investir en bourse est une nécessité — et une solution durable

Ouvrir un compte titre et investir à la BRVM n’est plus un luxe réservé aux riches.
C’est une stratégie que tout Ivoirien discipliné peut adopter, même avec de petits montants.

Voici les bénéfices :

1- Des revenus réguliers : les dividendes

Les entreprises cotées comme
SGBCI, SIB, ECOBANK CI, BOA, CIE, SODECI, SAPH, SOGB, NSIA…
versent chaque année des dividendes aux actionnaires.
C’est de l’argent qui tombe sans effort, simplement parce que vous êtes propriétaire d’actions.

2- Plus-values : acheter bas, vendre haut

En plus des dividendes, les actions prennent de la valeur.
Vous pouvez revendre plus cher que votre prix d’achat.

3- Votre épargne reste vivante et productive

Contrairement à un terrain qui dort pendant des années,
votre investissement en bourse travaille tous les jours dans l’économie :

financement des entreprises,
création d’emplois,
croissance nationale.

4- Flexibilité : vous investissez selon vos moyens

Avec 10 000 F, 20 000 F ou 50 000 F, vous pouvez acheter des actions graduellement, sans pression.
Pas besoin d’avoir des millions pour commencer.

5- Participer à la croissance du pays

Quand vous achetez des actions, vous financez directement les entreprises du pays.
Vous devenez acteur du développement économique, pas simple spectateur.

Et si nous changions notre manière d’épargner ?

La fonction du foncier reste importante — personne ne dit le contraire.
Mais mettre 100 % de notre épargne dans la terre, c’est se priver de :

revenus à court terme,
diversification,
opportunités financières,
stabilité économique,
liberté financière.

La solution n’est pas d’abandonner le foncier,
mais de diversifier notre épargne.

La voie à suivre pour les Ivoiriens

✔️ Continuer d’acheter des terrains, oui.
✔️ Mais pas avec toute notre épargne.
✔️ Ouvrir un compte titre BRVM, oui.
✔️ Commencer petit, mais commencer.

C’est ainsi que :

nous serons propriétaires et investisseurs,
notre argent travaillera pour nous,
l’économie ivoirienne sera plus forte,
les ménages seront mieux protégés,
nous reprendrons le contrôle de notre avenir financier.

Prenons les rênes de votre avenir financier

Si nous continuons à investir uniquement dans le foncier,
nous allons créer une génération riche en terrains mais pauvre en liquidités,
incapable de saisir les opportunités économiques.

Mais si nous diversifions,
si nous investissons dans les entreprises du pays,
si nous faisons travailler notre épargne…
alors nous bâtirons une Côte d’Ivoire plus solide, plus riche et plus autonome.

✓Ouvrons vos comptes titres.
✓ Investissons dans les entreprises ivoiriennes.
✓ Prenons les rênes de votre avenir financier.

✓ Diversifier votre épargne.

Faites travailler votre argent pour vous enfin.

“80 % de l’épargne ivoirienne est stérile : l’immobilier, ce piège invisible qui appauvrit l’avenir du pays.”

HISTOIRE COMPARATIVE :

Deux destins, deux choix, deux avenirs

Couple 1 : L’aventure immobilière sans fin

En 2020, Koffi et Awa prennent une grande décision : construire leur propre maison.
Ils veulent laisser un patrimoine à leurs enfants.
Un beau projet, noble, mais… très coûteux.

Voici ce qu’ils ont déjà dépensé :

1 500 000 F — achat du terrain
250 000 F — frais mairie + chefferie
2 000 000 F — briques (18 tonnes)
1 500 000 F — maçonnerie pour monter le bâtiment
2 000 000 F — charpente et toiture
800 000 F — portes et fenêtres
1 500 000 F — puits perdu
1 500 000 F — plomberie + sanitaires
2 000 000 F — installation électrique
2 000 000 F — carreaux + plafond
1 000 000 F — peinture

Au total, 17 050 000 F CFA, sans compter les imprévus.

En 2025, après 5 ans d’efforts, la maison n’est toujours pas terminée.
Ils ont sacrifié :

leur épargne,
leurs projets,
leurs vacances,
leurs urgences,
leur tranquillité.

Et pourtant…
Cette maison ne leur rapporte aucun franc pendant tout ce temps.
Zéro revenu.
Zéro gain.
Zéro dividende.
Juste un rêve qui avance lentement.

Pendant 5 ans, leur argent est bloqué, immobilisé, stérile.
Exactement comme 80 % de l’épargne ivoirienne.

Histoire 2 : L’investisseur silencieux de la BRVM

En 2020, un autre Ivoirien, appelons-le Arsène, fait un choix différent.
Avec les mêmes montants que Koffi et Awa, il décide d’investir en bourse BRVM.

Chaque année, il place progressivement son argent dans des entreprises solides :

banques,
industries,
énergie,
agroalimentaire.

Dividendes moyens reçus : 7 % par an
Plus-values des actions : +15 % par an

Voyons ce que cela donne sur 5 ans.

Sur 17 050 000 F investis :
Dividendes reçus ≈ 5 968 000 F
(7 % x 5 ans avec accumulations progressives)

Plus-value sur le capital ≈ 12 787 500 F
(15 % par an sur la valeur moyenne du portefeuille)

➡️ En 2025, son portefeuille vaut environ :
29 837 500 F CFA

Et en plus, Arsène reçoit de l’argent chaque année, sans stress :

Dividendes
Bonus
Participation aux résultats
Hausse du capital

Pendant que le premier couple a un bâtiment non achevé, Arsène a :

un patrimoine financier solide,
une rente annuelle,
des réserves pour ses projets,
un capital liquide, disponible, réinvestissable.

Le parallèle brutal : deux visions d’un même pays

➤ Koffi et Awa

Ont fait comme 80 % des Ivoiriens :
ils ont placé toute leur épargne dans le béton.
Résultat : argent bloqué, stress, années perdues, aucune création de richesse.

➤ Arsène

A compris que :
l’immobilier enrichit, mais pas quand il absorbe toute ton épargne.
Il a fait travailler son argent.
Résultat : argent multiplié, liberté, projets financés, patrimoine vivant.

MORALE : le vrai piège invisible

Le piège, ce n’est pas l’immobilier en soi.
Non.
Le piège, c’est de croire que l’immobilier doit absorber toute votre épargne.

C’est ainsi que :

l’argent dort,
l’économie tourne au ralenti,
les familles s’appauvrissent sans s’en rendre compte.

Pendant que les entreprises ivoiriennes cherchent des financements,
notre argent…
➡️ dort dans des maisons inachevées,
➡️ des terrains nus,
➡️ des chantiers abandonnés,
➡️ des fondations qui attendent depuis 7 ans.

C’est pour cela que 80 % de l’épargne ivoirienne est stérile.

choisir la voie qui enrichit vraiment

L’immobilier est important.
Mais il doit venir après avoir construit un capital qui rapporte.

Imaginez si seulement 20 % de ce que Koffi et Awa ont mis dans leur maison
était investi chaque année en bourse…
Ils auraient achevé la maison plus facilement,
et en plus, ils auraient un portefeuille financier.

La différence, c’est la stratégie.
La vision.
Le choix.

L’un immobilise.
L’autre enrichit.
À vous de choisir votre chemin.

BRVM – Une Séance Globalement Haussière Malgré un Net Recul des Transactions

BRVM – Une Séance Globalement Haussière Malgré un Net Recul des Transactions : Analyse du 3 Décembre 2025

Par GEO INVEST

La séance de cotation de ce mercredi 3 décembre 2025 à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) s’est distinguée par une forte orientation haussière sur l’ensemble des indicateurs majeurs… à une exception près : la valeur des transactions.
Un contraste qui donne à cette séance un profil très particulier.

Un marché globalement en hausse malgré une activité réduite

Alors que la veille affichait des transactions massives de 4,110 milliards FCFA, cette séance tombe brusquement à 612,54 millions FCFA.
Une baisse marquée, mais qui n’a en rien freiné l’élan haussier du marché.

✔ Capitalisation du marché des actions : +80,44 milliards FCFA

Elle atteint désormais
➡ 13 587,87 milliards FCFA,
contre 13 507,44 milliards FCFA la veille.

Une progression solide qui témoigne d’une revalorisation générale des titres.

✔ Capitalisation du marché obligataire : +63 millions FCFA

Elle s’établit à
➡ 10 654,62 milliards FCFA,
contre 10 654,56 milliards précédemment.
Une hausse modérée, mais qui confirme la stabilité du segment obligataire.

Tous les indices dans le vert : un marché confiant

Contrairement à la séance précédente, les trois indices majeurs ont progressé :

► BRVM Composite

+0.60 % → 352,42 pts
Une amélioration générale de l’ensemble des valeurs.

► BRVM 30

+0.75 % → 169,03 pts
Traduit la solidité des principales capitalisations du marché.

► BRVM Prestige

+1.57 % → 146,00 pts
C’est l'indice qui progresse le plus, signe d’un regain d’intérêt pour les valeurs premium.

Top 5 Hausses : Les bancaires dominent, le livre s’invite

Les plus fortes progressions de la séance confirment la vitalité de plusieurs secteurs, notamment la banque et l’édition.

Titre	Variation	Cours
Ecobank CI	+4,99 %	16 505 FCFA
NEI CEDA CI	+4,97 %	950 FCFA
SMB CI	+3,05 %	9 790 FCFA
SICABLE CI	+3,00 %	2 230 FCFA
BOA Bénin	+2,90 %	5 495 FCFA

Ecobank CI mène la danse, confirmant sa dynamique solide depuis plusieurs semaines.
NEI CEDA CI surprend avec une belle performance, reflet d’un regain d’intérêt pour l’édition locale.

Flop 5 : Oragroup Togo sous pression, Total Sénégal dans le rouge

Quelques valeurs ont connu une séance difficile, menées par le secteur bancaire et pétrolier.

Titre	Variation	Cours
Oragroup Togo	-2,53 %	2 500 FCFA
TotalEnergies Sénégal	-2,35 %	2 490 FCFA
BICI CI	-2,21 %	19 500 FCFA
CFAO CI	-1,40 %	1 755 FCFA
Sucrivoire CI	-1,00 %	990 FCFA

Oragroup Togo signe la plus forte baisse, dans un contexte de consolidation après une longue phase haussière.
Total Sénégal poursuit un mouvement correctif observé depuis plusieurs séances.

Top Volumes : SONATEL toujours la valeur la plus échangée

La liquidité de la séance a été principalement soutenue par les valeurs suivantes :

SONATEL
Bolloré Africa Logistics CI
SIB CI
PALM CI
SGBCI

SONATEL reste incontournable, confirmant une fois de plus son statut de leader en volume et en attractivité institutionnelle.

Palmarès annuel : UNILEVER écrase tout sur son passage

Du 3 décembre 2024 au 3 décembre 2025, le classement annuel est spectaculaire :

UNILEVER CI → +452,87 %
SAFCA CI → +361,31 %
UNIWAX CI → +249,40 %
CFAO CI → +194,21 %
SITAB CI → +170,56 %

La performance de UNILEVER reste historique, tirant l’indice vers le haut depuis plusieurs mois.

Que retenir de cette séance de cotation ?

✓ Une séance paradoxale mais puissante

Malgré la forte baisse des transactions, la séance du 3 décembre 2025 démontre une chose :

Le marché BRVM affiche une robustesse impressionnante.

Les indicateurs sont au vert, les capitalisations progressent, les valeurs leaders se renforcent, et les investisseurs continuent de revaloriser leurs positions.

Le marché confirme sa confiance.
La tendance reste résolument haussière.

Une séance qui rappelle une vérité :
Même avec peu de volume, un marché solide peut continuer à avancer.

BRVM : Oragroup réussira-t-elle sa véritable renaissance ?

ORAGROUP : UN REDRESSEMENT SPECTACULAIRE EN 2025, MAIS À QUEL PRIX ?

Analyse complète d’une banque entre renaissance financière et défis structurels

En 2024, peu d’analystes auraient parié sur un retour rapide d’Oragroup. La banque, fragilisée par plusieurs années de pertes, affichait alors une situation critique : 44,3 milliards FCFA de perte, un ratio de fonds propres tombé à 2,3% (contre 7,9% exigés), une trésorerie sous tension et une notation abaissée à C, signe d’un risque élevé de défaut.

Pourtant, 2025 marque l’une des plus fortes reprises financières observées à la BRVM ces dix dernières années.

Une performance 2025 exceptionnelle : des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Les résultats cumulés des T1, S1 et T3 2025 révèlent un rebond spectaculaire :

Résultats par trimestre

T1 2025 : RN +259%
S1 2025 : RN +232%
T3 2025 : RN +248% → 19,6 milliards FCFA de bénéfice net

Performance opérationnelle T3 2025

PNB : 152,3 Mds FCFA (–4%)
RBE : 24,1 Mds FCFA (+344%)
RN : 19,6 Mds FCFA (+248%)

Malgré la légère érosion du PNB, la maîtrise drastique des coûts et la chute du coût du risque alimentent un retour massif dans le vert.

Retour spectaculaire au S1 2025

Après 13,9 milliards de perte en 2024, Oragroup affiche :

18,3 milliards de bénéfice net
+129% de RBE
Coût du risque : –84 %
Frais généraux : –19 %

Un revirement rarement observé sur une si courte période.

Les moteurs du redressement : entre rigueur et assainissement

1- Maîtrise des charges

La politique de réduction des coûts a porté ses fruits :

compression des dépenses administratives
rationalisation opérationnelle des filiales déficitaires
optimisation du réseau

2- Assainissement du portefeuille de crédits

intensification du recouvrement
sélection plus rigoureuse des emprunteurs
baisse des NPL, même si le niveau reste historiquement élevé

3- Réduction du coût du risque

Une division par plus de quatre du coût des provisions a directement porté le résultat net.

4- Stabilisation des dépôts

Les dépôts dépassent désormais 3 000 milliards FCFA, preuve que la base clientèle ne s’est pas effondrée malgré la crise.

Une embellie… mais sur un terrain encore fragile

Lire la vidéo

Derrière les chiffres encourageants, la réalité structurelle reste préoccupante.

1- Une crise de liquidité non résolue

recours à des prêts relais fin 2024 pour éviter un défaut
ces financements devront être remboursés dès avril 2025
sans recapitalisation, la trésorerie reste sous pression

2- Une recapitalisation indispensable mais toujours bloquée

160 milliards FCFA votés… mais pas encore exécutés
besoin total estimé par la Banque Centrale : 273 milliards FCFA
plusieurs filiales sont en zone rouge :
- Togo : besoin de 80 Mds
- Tchad : 75 Mds
- Guinée : 30 Mds
- Mauritanie : 25 Mds
- Bénin : 8 Mds

3- Dépendance au soutien d’investisseurs

ECP n’a pas injecté de nouveaux fonds
Vista Bank, pressentie pour le rachat, a renoncé au deal en mai 2025
une nouvelle tentative est en négociation, mais rien n’est garanti

4- Retrait du mandat de notation Fitch

Un signal stratégique ambigu :

volonté de réduire la pression internationale ?
ou précaution pour éviter de futures dégradations plus sévères ?

Une action BRVM en réveil, mais sous surveillance

Évolution du cours

+30,21 % depuis janvier 2025
2 500 FCFA au 5 décembre 2025 (–3,47% la veille)
RSI : 48 (zone neutre)
Bêta : –0,37 (faible corrélation au marché)

Les investisseurs commencent à revenir, mais restent prudents.

Oragroup, le nouveau “cas Nestlé 2021” ?

L’histoire de Nestlé CI est célèbre :
Perte massive en 2020 → redressement spectaculaire en 2021 → explosion du cours.

Oragroup suit-il la même trajectoire ?

Les signaux positifs

✔ Résultats 2025 en forte hausse
✔ Discipline financière retrouvée
✔ Confiance des dépôts maintenue
✔ Notation Fitch relevée de C → CC
✔ Retour d’investisseurs institutionnels à l’achat

Les signaux d’alerte

Recapitalisation indispensable
Crise de liquidité non résolue
Forte exposition aux prêts risqués
Dépendance au soutien externe (Vista, ECP, marché)
Plusieurs filiales toujours déficitaires

Verdict ?
Le redressement est réel, mais fragile. Sans recapitalisation, il ne sera pas durable.

Oragroup : une banque à deux visages

Le visage positif

leader dans plusieurs pays
digitalisation avancée (KEAZ, inclusion financière)
amélioration opérationnelle rapide
bénéfices historiques en 2025

Le visage préoccupant

structure de capital insuffisante
risque souverain élevé
concentration excessive des gros crédits :
20 plus gros prêts = 231% des fonds propres
pressions réglementaires fortes

Oragroup navigue entre renaissance et vulnérabilité.

Conclusion : le redressement est spectaculaire… mais l’équilibre reste fragile

Oragroup a surpris le marché en 2025 avec des performances financières impressionnantes, qui redonnent espoir aux actionnaires et aux investisseurs de la BRVM.
Mais ce rebond, aussi spectaculaire soit-il, repose encore sur un socle instable.

Sans recapitalisation, le risque de rechute reste réel.
Avec recapitalisation, Oragroup pourrait redevenir un acteur bancaire solide, comme Nestlé CI l’a fait en 2021.

La question demeure ouverte :

Oragroup réussira-t-elle sa véritable renaissance ?

Le marché attend désormais le T4 et surtout la recapitalisation.

ORAGROUP TOGO : L’ÉTOILE HAUSSIÈRE QUI ILLUMINE LA BRVM techniquement

L’action ORAGROUP TOGO continue d’imposer son rythme sur la BRVM, avec une progression remarquable de +50,44% sur un an. Dans un marché souvent hésitant, cette performance signe la présence d’un courant acheteur solide et constant.

Mais qu’est-ce qui rend ORAGROUP si intéressante pour les investisseurs ?
La réponse : une structure technique exemplaire, soutenue par des moyennes mobiles parfaitement alignées.

Une tendance haussière qui respire la force

Depuis plusieurs mois, le graphique révèle une succession de sommets et creux ascendants : un modèle classique d’une tendance haussière contrôlée.

Mieux : les volumes ont validé les dernières impulsions…

Quand le prix monte avec volume, la tendance n’est pas un hasard.

Même la dernière correction de –1,35% ne remet rien en cause :
le titre reste au-dessus de ses niveaux techniques les plus importants.

EMA 10 – EMA 21 – EMA 50 : le trio gagnant

L’une des forces d’ORAGROUP réside dans l’alignement parfait de ses moyennes mobiles :

EMA 10 : 2 535
EMA 21 : 2 532
EMA 50 : 2 439

Un agencement dans l’ordre EMA 10 > EMA 21 > EMA 50 est l’un des signaux les plus puissants d’un marché en pleine accélération haussière.

Cela indique que la tendance court terme soutient la tendance moyen terme, elle-même alignée sur la tendance long terme.

Autrement dit :
le marché pousse dans une seule direction — vers le haut.

Les zones techniques à connaître absolument

Supports dynamiques : EMA 10, EMA 21 et EMA 50
Résistance majeure : 2 890
Zone pivot : 2 565

Une cassure nette de 2 890 ouvrirait potentiellement un nouveau cycle haussier avec des objectifs plus ambitieux.

Comment investir intelligemment sur ORAGROUP ?

✔️ Si vous êtes déjà en position :

Le titre reste haussier tant qu’il évolue au-dessus de l’EMA 21.
Un stop prudent peut se placer juste en dessous de ce seuil.

✔️ Si vous souhaitez entrer :

Ne poursuivez pas le prix à la hausse.
Attendez un repli contrôlé vers EMA 21 ou EMA 50 — des zones où les acheteurs reviennent souvent.

Pourquoi s’y intéressé ?

Parce qu’ORAGROUP est un cas d’école :
une action qui illustre parfaitement comment les EMA peuvent guider les entrées, renforcer la discipline et structurer une stratégie gagnante.

ORAGROUP TOGO n’est pas seulement une action en hausse.
C’est une tendance solide, un momentum clair et une lecture technique exemplaire.

Pour les investisseurs avertis, elle représente une opportunité d’apprentissage… et potentiellement de performance.

GEO INVEST

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Elles ne constituent en aucun cas une recommandation d’achat, de vente ou de conservation d’un instrument financier, ni un conseil d’investissement personnalisé.

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BRVM : 600 Milliards FCFA de Bénéfices ! Ce que les Investisseurs Doivent Absolument Savoir pour 2025

600 Milliards FCFA de Bénéfices au 1er Semestre 2025 :

Ce que cela signifie vraiment pour les investisseurs et l’avenir de la BRVM

Le premier semestre 2025 a été historique pour la BRVM.

Les entreprises cotées ont généré plus de 600 milliards FCFA de bénéfices, soit une hausse de +18% par rapport à l’année précédente.

Un record qui interpelle, rassure… et ouvre de nouvelles perspectives pour les investisseurs de demain.

Mais que signifie réellement cette performance ?

Quels impacts pour vous, pour le marché, et pour les populations de l’UEMOA ?
Décryptage GEO INVEST.

Lire cette vidéo

1. Que signifie une hausse de +18% des bénéfices pour les investisseurs ?

Lorsque les entreprises cotées gagnent plus d’argent, cela envoie un message très clair :

✔ La santé financière des sociétés de la BRVM s’améliore

Une hausse de bénéfices signifie que les entreprises maîtrisent mieux leurs coûts, développent leurs ventes, et gagnent en efficacité.

✔ Les dividendes pourraient augmenter

Des bénéfices en hausse ouvrent la voie à :

des dividendes plus élevés,
des distributions plus régulières,
ou des réserves plus solides pour investir dans leur croissance.

Pour un investisseur long terme, c’est une excellente nouvelle.
La BRVM est historiquement une place financière généreuse en dividendes — cette tendance pourrait s’amplifier.

✔ Les prix des actions pourraient continuer à monter

Un marché haussier est souvent alimenté par… de bons résultats.
Si les bénéfices progressent, les investisseurs réévaluent naturellement la valeur des sociétés à la hausse.

Résultat : hausses potentielles des cours dans les prochains mois.

2. Quelles analyses globales pour le marché BRVM ?

La progression des bénéfices de +18% traduit plusieurs dynamiques profondes :

► Un marché plus mature et plus résilient

La plupart des entreprises cotées opèrent dans des secteurs essentiels :
banques, télécoms, énergie, agroalimentaire, distribution.
Des secteurs qui traversent les crises avec solidité.

► Un environnement économique qui s’améliore dans l’UEMOA

Stabilité monétaire, inflation contenue, retour de la croissance…
Tout cela crée un climat propice aux performances financières.

► Une attractivité renforcée face aux marchés étrangers

Lorsqu’un marché émergent montre ce niveau de croissance, il attire :

des investisseurs institutionnels,
des gestionnaires d’actifs africains,
des fonds internationaux.

La BRVM devient progressivement un hub financier ouest-africain incontournable.

3. Quelles perspectives d’avenir pour les mois à venir ?

La tendance est claire : 2025–2026 pourrait être une période de croissance exceptionnelle pour la BRVM, portée par :

✔ Des résultats annuels potentiellement records

Si le rythme de +18% se maintient au second semestre, 2025 pourrait dépasser 1200 milliards FCFA de bénéfices cumulés.

✔ Un cycle haussier durable

Les actions qui affichent de bons résultats attirent de nouveaux investisseurs, ce qui pousse les cours vers le haut.

✔ Un marché encore sous-valorisé

Contrairement à d’autres bourses africaines (Nigéria, Afrique du Sud, Égypte),
la BRVM reste peu chère, avec un potentiel de revalorisation important.

Nous sommes peut-être au début d’un cycle haussier de plusieurs années.

4. Quel intérêt pour les populations locales ?

C’est ici que tout se joue.
Car malgré les bénéfices records, peu de citoyens bénéficient réellement de la BRVM.

Moins de 400 000 investisseurs dans une zone de 140 millions d’habitants

C’est très faible.

Pourtant, les opportunités sont immenses :

✔ Les dividendes constituent une source de revenu passif stable
✔ Les actions permettent de protéger son argent contre l’inflation
✔ L’investissement en bourse favorise l’éducation financière
✔ Les entreprises financées créent indirectement des emplois et de la croissance

La population gagnerait énormément à :

mieux comprendre la bourse,
investir progressivement,
profiter des cycles économiques.

Ce que les populations ne gagnent pas aujourd’hui,
les investisseurs — locaux ou étrangers — le gagneront à leur place.

En conclusion, pour nous GEO INVEST c'est Un moment clé pour investir en Bourse la BRVM

Les 600 milliards FCFA de bénéfices semestriels sont bien plus qu’un chiffre.
C’est un signal fort :

Le marché s’améliore.
Les entreprises performent.
Les opportunités se multiplient.

Et la question devient :
Allez-vous regarder l’histoire se faire… ou en faire partie ?

Vous Population de l'UEMOA qu'attendez vous pour investir en Bourse BRVM dès maintenant ?

La BRVM n’a jamais été aussi prometteuse.
Avec les bons outils, la bonne éducation financière et les bonnes stratégies,
chaque personne — salarié, entrepreneur, étudiant — peut en profiter.

Sources : BRVM ; Sikafinance ; Équipe Études & Recherches GEO INVEST.

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BRVM : QUELLES STRATÉGIES POUR TRADER ET INVESTIR EN BOURSE BRVM ?

3 Stratégies EMA Puissantes pour Trader et Investir à la BRVM

La BRVM est un marché unique : peu volatile, lent, mais extrêmement prévisible dans ses tendances.
Pour ceux qui savent lire les signaux, elle devient un terrain d’opportunités incroyables.

Aujourd’hui, GEO INVEST vous dévoile 3 stratégies ultra-efficaces basées sur les moyennes mobiles (MM et EMA), adaptées à la réalité de la BRVM et utilisables aussi bien par les traders que par les investisseurs long terme.

Mais avant de plonger dans ces stratégies, clarifions une différence essentielle…

Suivez la vidéo qui résume tout !

1- MM vs EMA : La Base à Comprendre Absolument

✔ MM50 — Moyenne Mobile Simple (Simple Moving Average)

Calcule la moyenne des 50 derniers cours
Chaque cours a le même poids
Indicateur lent, parfait pour visualiser la tendance de fond
Idéal pour les investisseurs long terme

✔ EMA50 — Moyenne Mobile Exponentielle (Exponential Moving Average)

Donne plus de poids aux cours récents
Réagit plus vite aux changements
Parfaite pour les traders et ceux qui veulent capter les retournements

En Résumé

Investisseur long terme → MM50 (tendances stables)
Trader actif → EMA50 (réactivité et signaux rapides)

Maintenant que vous avez les bases, passons aux stratégies puissantes…

2- STRATÉGIE EMA #1 : EMA 20 + EMA 50 — La Reine des Tendances Stables

La BRVM est un marché où les tendances s’établissent lentement… mais sûrement.
Cette stratégie capte précisément ces mouvements doux et réguliers.

Indicateurs utilisés :

EMA 20 : direction court terme
EMA 50 : tendance moyen terme

✔ Signal d’achat

EMA 20 croise l’EMA 50 vers le haut → début d’une tendance haussière.
Si le prix reste au-dessus, la probabilité de poursuite est élevée.

Exemple BRVM : Débuts de tendances propres sur BOA Mali

( Graphique BOA Mali: EMA 20-EMA 50)

✔ Signal de vente

EMA 20 recoupe EMA 50 vers le bas → essoufflement de tendance.

Astuce GEO INVEST

Investisseurs long terme :
➡ Remplacez EMA50 par MM50 pour éviter les faux signaux.

3- STRATÉGIE EMA #2 : EMA 10 + EMA 200 — Détecter les Grands Retournements

Vous cherchez “LA” grande opportunité annuelle ?
Cette stratégie est la plus puissante pour repérer les retournements majeurs sur la BRVM.

Indicateurs utilisés :

EMA 10 : très réactive
EMA 200 : frontière haussier / baissier du marché

✔ Signal d’achat puissant

Lorsque l’EMA 10 croise au-dessus de l’EMA 200 :
➡ début possible d’un grand cycle haussier.

Exemple BRVM : Retournements majeurs observés sur BOA Mali

( Graphique BOA Mali: EMA 10-EMA 200)

✔ Signal de vente

EMA 10 passe sous EMA 200 → fin de cycle.

Astuce long terme GEO INVEST

Pour les investisseurs :
➡ Remplacer EMA200 par MM200, beaucoup plus fiable pour les grandes tendances.

4- STRATÉGIE EMA #3 : EMA 8 + EMA 21 + EMA 50 — Acheter dans les Bons Creux

Cette stratégie est parfaite pour ceux qui veulent entrer dans une tendance haussière au meilleur prix, sans courir derrière le marché.

Pourquoi ça marche à la BRVM ?

Parce que les actions montent…
➡ Lentement
➡ Avec des petits retracements réguliers
…et ces replis créent les meilleures opportunités d’achat.

Indicateurs utilisés :

EMA 8 → ultra court terme
EMA 21 → zone de respiration
EMA 50 → support majeur

✔ Entrée idéale

Le prix touche l’EMA 21 puis rebondit.
Les traders professionnels renforcent à cet endroit.

Exemple BRVM : Points d’entrée sur BOA Mali

(Graphique BOA Mali : EMA 8+EMA 21+EMA 50)

✔ Sortie

Si le prix casse l’EMA 21 puis l’EMA 50 → tendance terminée.

Astuce long terme

Remplacez EMA 50 par MM50 pour éviter les pièges.

5- Quelle stratégie choisir ?

Pour les investisseurs long terme :

Utiliser MM50 et MM200
Se concentrer sur les grandes tendances
Chercher la croissance + dividendes

Pour les traders :

Utiliser EMA rapides : 8, 10, 20, 50
Se baser sur les croisements
Mettre des stops pour gérer le risque.

Que retenir ?

Vous connaissez maintenant 3 stratégies EMA puissantes, parfaitement adaptées à la BRVM :

Stratégie #1 : EMA 20 + EMA 50 → pour les tendances stables
Stratégie #2 : EMA 10 + EMA 200 → pour les grands retournements
Stratégie #3 : EMA 8 + EMA 21 + EMA 50 → pour acheter les meilleurs creux

La BRVM est un marché unique :
➡ lent mais propre,
➡ sans bruit,
➡ avec des tendances très lisibles.

Et dans un marché comme celui-ci…
maîtriser les moyennes mobiles change tout.

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Bourses Africaines : Une Année 2025 Historique !

Analyse des Performances du Continent (Janvier – Novembre 2025)

L’année 2025 marque un tournant spectaculaire pour les marchés financiers africains. De l’Est à l’Ouest, du Sud au Maghreb, les bourses du continent affichent des performances impressionnantes, témoignant d’une dynamique continentale en pleine mutation.

Voici un tour d’horizon complet, pays par pays :

Les Champions Africains de la Performance (Jan-Nov 2025)

🥇 🇲🇼 Malawi : +259.98 %

Le Malawi Stock Exchange (MSE All Share) réalise une progression exceptionnelle. Une envolée alimentée par l’appétit grandissant des investisseurs locaux et internationaux, et une forte résilience macroéconomique.

🥈 🇬🇭 Ghana : +76.13 %

Le GSE-Composite confirme sa dynamique haussière, porté par un regain de confiance, des réformes solides et une meilleure stabilité de la monnaie.

🥉 🇿🇲 Zambie : +63 %

Le LuSE All Share maintient une trajectoire ascendante. Une performance qui séduit autant les institutionnels que les particuliers.

Les Marchés en Forte Progression

🇰🇪 Kenya : +46.63 %
Le NSE All Share séduit par sa croissance régulière.
🇳🇬 Nigeria : +39.44 %
Le NGX All Share demeure un pilier du marché ouest-africain.
🇪🇬 Égypte : +37.03 %
Le EGX 30 combine stabilité macroéconomique et performance sectorielle.
🇹🇳 Tunisie : +32.33 %
Le TUNINDEX reste une valeur sûre du Maghreb.
🇿🇦 Afrique du Sud : +31.94 %
Le JSE All Share, géant continental, confirme sa solidité.

Les Bourses Régionales à Suivre

🇺🇬 Ouganda : +29.46 %
Le USE All Share surprend par son dynamisme.
🇲🇦 Maroc : +25.93 %
Le MASI expose une résilience remarquable.
🌍 UEMOA : +25.32 %
Le BRVM Composite montre la montée en puissance de la Bourse Régionale, portée par la confiance croissante des investisseurs et l’innovation financière.

Les Marchés Plus Modérés, mais Résilients

🇷🇼 Rwanda : +20.40 %
🇹🇿 Tanzanie : +20.02 %
🇳🇦 Namibie : +10.95 %
🇿🇼 Zimbabwe : +7.99 %
🇧🇼 Botswana : +6.53 %

Ces performances, bien que moins spectaculaires, témoignent d’une tendance positive globale sur le continent.

Et Vous, Où Investissez-vous ?

La BRVM affiche +25.32 %, preuve que le marché financier régional de l’UEMOA se transforme et attire de plus en plus les investisseurs avertis.

✔️ Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
L’Afrique investit. L’Afrique gagne.

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BRVM : Écobank Ci & Orange CI Propulsent le Marché dans le Vert !

L’ACTU ESSENTIELLE BRVM — Séance du 1er Décembre 2025

Par GEO INVEST — Analyse & Insights

La BRVM ouvre le mois de décembre sous les meilleurs auspices, avec une séance dynamique portée par les secteurs bancaire et télécom. Le marché a enregistré une forte impulsion haussière, dans la continuité du trend ascendant observé depuis plusieurs semaines sur l’indice Composite.

Le BRVM Composite bondit de +2,38 % et confirme la tendance haussière

L’indice phare BRVM Composite progresse de manière significative, passant de 345,91 à 354,14 points, soit +2,38 % en une séance.

L’indice BRVM 10, plus sélectif, reste stable à 259,21 points, montrant que les moteurs du marché se sont plutôt concentrés sur les valeurs à forte capitalisation hors Top 10.

Les volumes du jour atteignent 69,9 millions FCFA, un niveau modéré mais suffisant pour soutenir la dynamique observée.

Lecture technique : La tendance reste haussière

L’analyse graphique du BRVM Composite révèle :

Le cours se maintient au-dessus des MM20, MM50 et MM200, simples et exponentielles, confirmant une tendance haussière solide.
Le RSI est situé dans une zone haussière, indiquant une pression acheteuse toujours présente.
Le MACD reste au-dessus de sa ligne de signal, aligné avec la progression des prix.
Le Stochastique montre une légère surchauffe, ce qui laisse présager de petites respirations possibles.

Globalement, le marché demeure en fort momentum positif, soutenu par les grandes capitalisations financières et télécoms.

TOP 5 DES PLUS FORTES HAUSSES

Les valeurs qui ont porté cette séance sont principalement bancaires :

Ecobank Côte d’Ivoire (ECOC) — +7,50 % | 16 770 FCFA

Avec plus de 2,29 millions FCFA de volume, ECOC confirme son statut de locomotive du marché.
Cette hausse s’inscrit dans un mouvement structurel, rapidement devenu un signal de confiance des investisseurs institutionnels.

Orange Côte d’Ivoire (ORAC) — +6,86 % | 15 655 FCFA

La valeur poursuit son rallye entamé depuis plusieurs semaines.
Les volumes restent élevés (328 755 FCFA), confirmant l’attrait des investisseurs pour cette pépite télécom, soutenue par des fondamentaux robustes.

Oragroup Togo (ORGT) — +5,91 % | 2 600 FCFA

Une hausse marquée malgré l’absence de volume.
Un signal technique intéressant, donnant du relief à ce titre bancaire sous-valorisé.

SETAO CI (STAC) — +5,02 % | 1 150 FCFA

Rebond confirmé, avec une reprise notable de l’intérêt acheteur.

SGBCI (SGBC) — +4,15 % | 27 600 FCFA

Avec 2,64 millions FCFA échangés, SGBCI confirme la forte présence du secteur bancaire dans la dynamique du jour.

Autres progressions notables

BOA Burkina Faso (BOABF) : +3,91 %
SOLIBRA CI (SLBC) : +3,32 %
BICICI : +2,82 %

Le secteur financier a été clairement le pilier de la séance.

🔻 TOP 5 DES BAISSES

Certaines valeurs ont toutefois pesé légèrement sur le marché :

Air Liquide CI (SIVC) — -6,99 % | 665 FCFA

Plus forte baisse du marché, avec 1,05 million FCFA échangés.
La pression vendeuse persiste après plusieurs séances difficiles.

SICOR (SICC) — -6,87 % | 3 390 FCFA

Aucune transaction enregistrée.
Baisse technique liée au spread acheteurs/vendeurs.

ETI Togo (ETIT) — -4,35 % | 22 FCFA

Valeur très liquide, sujet à de fréquents ajustements techniques.

UNIWAX CI (UNXC) — -2,68 % | 1 450 FCFA

Après une forte volatilité récente, le titre corrige légèrement.
Volume : 291 450 FCFA.

SAPH CI (SPHC) — -1,84 % | 8 000 FCFA

Légère respiration dans un titre toujours prisé pour ses fondamentaux.

Autres replis modérés

BOA Sénégal (BOAS) : -0,81 %
ONATEL BF : -0,59 %
NEI CEDA : -0,55 %
BERNABE CI : -0,36 %
SDSC/Bolloré : -0,34 %

Zoom Fondamental : BOA Côte d’Ivoire publie ses résultats du 3e trimestre 2025

Selon le rapport d’activité fourni :

Points clés :

Dépôts clientèle : +10,28 % à 800 401 millions FCFA
Crédits à la clientèle : +11,97 % à 412 789 millions FCFA
Produit Net Bancaire (PNB) : +0,23 %
Résultat net : 26 632 millions FCFA, en hausse de +1,29 %

Analyse :

La banque confirme une croissance équilibrée entre collecte et distribution du crédit.
Le coût du risque est maîtrisé.
Le coefficient d’exploitation reste stable à 36,14 %, signe d’une gestion rigoureuse.
Les perspectives demeurent positives pour la fin d'année.

Ces données soutiennent la confiance des investisseurs dans les valeurs bancaires, notamment BOA, SGBCI et ECOBANK CI.

Les tendances du jour

Gagnant du jour : Ecobank CI (+7,50 %)
Perdant du jour : Air Liquide CI (-6,99 %)
Valeur phare : Sonatel (13 039 FCFA), toujours référence du marché

La séance montre :

✔ Une domination des banques
✔ Une forte impulsion télécom (Orange CI)
✔ Un marché orienté long-terme positif
✔ Une continuité dans la tendance haussière globale.

Inside Day BRVM

Le mois de décembre commence sous un vent favorable sur la BRVM.
Les grandes valeurs reprennent le leadership et montrent un appétit acheteur constant.

À surveiller dans les prochains jours :

Ecobank CI : Momentum puissant
Orange CI : Tendance durable
SGBCI / BICICI : Flux acheteurs persistants
Air Liquide : Zone de risque, possible reprise technique

La configuration actuelle laisse envisager une fin d’année dynamique, soutenue par les banques et les télécoms, moteurs traditionnels du marché.

Rédiger par GEO INVEST

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Sources : BOC du 1er décembre 2025 ; SIKAFINANCE ; SGI partenaire ; Équipe Études & Recherches GEO INVEST.

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- volatilité des marchés

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BRVM : AMF-UMOA, Une Nouvelle Ère S’ouvre avec l’arrivée de Kossi Tenou

Passation de Présidence à l’AMF-UMOA : Un Nouveau Chapitre pour le Marché Financier Régional

Ce lundi, au siège de l’Autorité des Marchés Financiers de l’Union Monétaire Ouest Africaine (AMF-UMOA), une cérémonie chargée de symboles et d’émotion a marqué une étape importante dans la vie du marché financier régional : la passation de charges entre le Président sortant, Monsieur Badanam PATOKI, et son successeur, Monsieur Kossi Tenou.

Une Transition Placée Sous le Signe de la Continuité et de la Confiance

Dans un discours digne et empreint de gratitude, M. Badanam PATOKI est revenu sur les avancées majeures enregistrées durant son mandat :

renforcement de la régulation,
amélioration de la transparence,
initiatives pour accroître l’attractivité du marché régional.

« J’ai eu l’honneur de servir l’AMF-UMOA et je transmets aujourd’hui le témoin avec confiance et fierté », a-t-il déclaré, mettant en lumière l’esprit de travail d’équipe qui a permis de franchir de nouveaux paliers.

Son message, à la fois solennel et optimiste, a posé les bases d’une transition harmonieuse et inspirante.

Kossi Tenou : Une Vision Ambitieuse pour l’Avenir

Le nouveau Président, Monsieur Kossi Tenou, n’a pas tardé à tracer les lignes directrices de son futur mandat. Conscient de la lourde responsabilité qui lui incombe, il a affirmé :

« Je mesure la responsabilité qui m’est confiée. Mon engagement est de poursuivre et consolider l’œuvre entamée. »

Il a insisté sur :

la consolidation des acquis,
le renforcement du rôle du régulateur,
une gouvernance proactive au service de l’innovation financière.

Son intervention a suscité enthousiasme et encouragements, laissant présager un cycle nouveau, énergique et tourné vers la performance.

Vers un Marché Financier Plus Performant, Plus Transparent et Plus Inclusif

Au-delà de la cérémonie, cette transition symbolise la stabilité, la maturité et la vision long terme qui caractérisent la gouvernance du marché financier de l’UMOA.

Sous l’impulsion de ses dirigeants successifs, l’AMF-UMOA s’affirme comme un acteur stratégique du développement économique régional, notamment à travers :

la mobilisation de l’épargne locale,
le financement des PME/PMI,
l’intégration progressive des marchés,
la protection des investisseurs.

Avec cette nouvelle présidence, les acteurs du marché nourrissent l’espoir d’un écosystème financier encore plus solide, attractif et accessible, au bénéfice des investisseurs, des émetteurs et des citoyens de l’Union.

BRVM : UNE SEMAINE VERTE PORTÉE PAR 18 VALEURS EN HAUSSE

L'ACTU ESSENTIELLE BRVM : Une Semaine Verte Portée par UNILEVER CI

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) clôture la semaine du 24 au 28 novembre 2025 dans une dynamique positive, confirmant le regain d’intérêt des investisseurs pour le marché régional. Malgré un contexte marqué par des mouvements contrastés, les indices phares affichent une performance globalement haussière.

Les Indices Terminent dans le Vert

BRVM Composite : +0,47 % à 345,91 points
BRVM 30 : +0,30 % à 165,55 points

Ces progressions, modestes mais solides, traduisent un climat d’optimisme prudent parmi les investisseurs, soutenu par quelques belles performances individuelles.

UNILEVER CI, L’Étoile Brillante de la Semaine

La star incontestée de cette semaine est UNILEVER Côte d’Ivoire, qui signe une envolée impressionnante de +14,21 % pour clôturer à 43 400 FCFA.
Même avec un volume d’échanges de seulement 46 titres, la valeur confirme son statut de locomotive du marché sur cette période.

Top 5 des Plus Fortes Hausses

Titre	Variation	Clôture	Volume
UNILEVER CI	+14,21 %	43 400	46
CFAO MOTORS	+14,19 %	1 690	30 022
SAPH	+10,96 %	8 150	18 698
SERVAIR	+5,93 %	2 500	12 223
BOA MALI	+5,26 %	4 000	44 679

On note particulièrement la belle dynamique de CFAO Motors qui fait quasiment jeu égal avec Unilever après plusieurs semaines de consolidation.
SAPH continue de surfer sur la bonne orientation des fondamentaux du secteur hévéicole.

Les 5 Plus Fortes Baisses

Titre	Variation	Clôture	Volume
BIIC	-3,85 %	5 000	7 725
SMB	-3,86 %	9 465	5 252
ECOBANK GROUP	-4,17 %	23	6 473 069
NEI-CEDA	-4,23 %	905	7 026
CIE	-4,94 %	2 500	—

La plus forte baisse revient à CIE Côte d'Ivoire, en recul de -4,94 %, entraînée par une pression vendeuse notable.
Ecobank Group, avec un volume massif de plus de 6,4 millions de titres, subit également une correction marquée.

Marché Contrasté mais Orientation Globalement Positive

Avec 18 actions en hausse, 25 en baisse et 4 stables, la semaine a été animée, marquée par une forte rotation sectorielle.
Les investisseurs ont privilégié les valeurs industrielles et agroalimentaires, tandis que certaines valeurs financières ont essuyé des prises de bénéfices.

Ce qu’il faut retenir

Les indices BRVM progressent, confirmant un momentum haussier.
UNILEVER réalise la performance de la semaine et tire le marché vers le haut.
Le secteur financier reste mitigé, avec plusieurs valeurs en repli.
Les volumes importants observés sur certaines valeurs traduisent un réel intérêt des investisseurs pour le marché régional.