"Afrique : La CNUCED contre l’utilisation des cryptomonnaies"
l'essor des cryptomonnaies c'est à dire les monnaies numériques sans support physique – rend, leur adoption comme monnaie légale en Centrafrique fait cependant des émules et attise le débat sur le continent.
Des organisations internationales montrent clairement leur réticence quant à l'utilisation des crypto actifs sur le continent africain à la place des monnaies traditionnelles. C'est le cas de la CNUCED, la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement, souhaite voir freiner l'utilisation des cryptomonnaies dans les pays en développement, en particulier en Afrique.
Cette crainte de l'organe onusien se justifie par le fait que ces monnaies virtuelles "peuvent également permettre la fraude et l'évasion fiscales par le biais de flux illicites, tout comme vers un paradis fiscal où la propriété n'est pas facilement identifiable".
Pourtant des études (chainalysis) on relevé que la proposition lié aux flux illicite de capitaux dans la blockchain et la Cryptomonnaie est très faible.
Aussi le PDG de Binance, la première plateforme mondiale d'échange de cryptomonnaie a rencontré récemment en juillet 2022 plusieurs dirigeants du continent africain pour échanger sur les opportunités liées à l'adoption des cryptomonnaies sur le continent. ( Rencontre CZ Binance avec le président Ouattara, le président Macky Sall et le président Tuadera....)
Ainsi la CNUCED, penserait qu' "une large adoption des cryptomonnaies sur le continent africain, par exemple, pourrait saper les efforts de mobilisation des ressources intérieures, ces dernières pourtant si indispensables à la préservation des marges de manœuvre budgétaire ainsi que de la stabilité macroéconomique de ces pays."
Mais pourquoi cette adoption ne mobiliserai-t-elle pas aussi des capitaux intérieur et extérieur pour le continent et pour plus de manœuvre au budget des états africains.
"Pour cette raison, la CNUCED exhorte les pouvoirs publics à prendre quelques mesures pour freiner l'expansion des cryptomonnaies dans les pays en développement. Il s'agit notamment de fournir un système de paiement public sûr, fiable et abordable, adapté à l'ère numérique ; restreindre les publicités liées aux cryptomonnaies, comme pour les autres actifs financiers à haut risque ; et repenser les contrôles des capitaux pour tenir compte des caractéristiques décentralisées, sans frontières et pseudonymes des cryptomonnaies."
Il serait mieux dès maintenant de songer à chercher des mesures réglementaires au bon fonctionnement des actifs numériques sur le continent africain que de penser à empêcher les peuples d'Afrique de bénéficier de la blockchain et des Crypto monnaie.
Source : Sika finance
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