BRVM & Présidentielle 2025 — Quelle place pour l’investissement boursier ?

À l’aube de l’élection présidentielle, inscrire la finance productive et l’éducation boursière dans les programmes politiques pourrait transformer la manière dont les Ivoiriens participent à la création de richesse nationale. Voici pourquoi et comment.

BRVM Éducation financière Gouvernance Inclusion économique

Pourquoi la BRVM doit apparaître dans les programmes présidentiels

La BRVM est un levier de financement des entreprises et un canal pour canaliser l’épargne vers l’économie réelle. Pourtant, sa pénétration reste faible : peu de ménages détiennent des titres et l’épargne reste majoritairement conservatrice. Intégrer la bourse au projet national, c’est :

  • mobiliser l’épargne domestique au profit des entreprises ivoiriennes,
  • renforcer la liquidité et l’attractivité de la BRVM,
  • démocratiser l’accès au capital et réduire la dépendance aux financements externes.

Un slogan audacieux : « Moi Président… »

Moi Président de la République, l'éducation financière et boursière sera obligatoire dès le 1er cycle et chaque citoyen dès 18 ans aura un compte-titres auprès d'une SGI en Côte d'Ivoire.

Cette proposition porte plusieurs ambitions : éduquer tôt, rendre la population actrice de la croissance, et structurer un vivier d’épargnants-investisseurs. Concrètement, elle se traduirait par des mesures publiques et partenariats privés.

Mesures publiques possibles

  • Insertion obligatoire d’un module d’éducation financière (1er cycle) : notions d’épargne, budget, risques et diversification.
  • Programme national d’ouverture de compte-titres pour les 18–25 ans (subvention partielle des frais d’ouverture).
  • Incitations fiscales pour l’épargne long terme investie via la BRVM (déductions ou crédits d’impôt ciblés).

Partenariats et rôles privés

  • SGI, établissements bancaires et maisons de courtage : packs « jeune investisseur » avec formation et suivi numérique.
  • Éditeurs de contenus pédagogiques (GEO INVEST, ONG, universités) : modules certifiants et ressources locales adaptées.
  • Campagnes nationales de sensibilisation axées sur la confiance et la transparence.

Impacts attendus

Si bien conçue et correctement mise en œuvre, cette politique pourrait produire des effets concrets :

  • Augmentation du flottant et amélioration de la liquidité à la BRVM ;
  • Renforcement du tissu entrepreneurial grâce à un accès plus large au financement par actions ;
  • Création d’une culture d’investissement sur le long terme et résilience de l’épargne nationale.

Risques & conditions de succès

Une politique ambitieuse n’est pas sans risques : mauvaise exécution, coûts initiaux, risques d’inégalités si l’accès est mal calibré. Pour réussir, il faudra garantir :

  • transparence des SGI et protection des petits investisseurs,
  • formation adaptée et continue (pas un module ponctuel),
  • infrastructures numériques sécurisées pour l’ouverture et la gestion des comptes-titres,
  • suivi réglementaire et mécanismes anti-abus (education + sanction).

Exemple d’un plan d’action en 5 points

  1. Lancer un pilote national d’éducation financière dans 100 écoles publiques (année 1).
  2. Subventionner 50% des frais d’ouverture de compte-titres pour les 18–25 ans pendant 2 ans.
  3. Créer une plateforme publique de formation & certification en ligne co-animée par SGI et universités.
  4. Introduire des incitations fiscales pour les investissements en actions locales sur 3 ans.
  5. Mise en place d’un observatoire public-privé pour suivre l’impact et garantir la transparence.

Conclusion — Au-delà du symbole

Intégrer la BRVM et l’éducation financière dans les programmes présidentiels n’est pas une simple mesure symbolique. C’est une stratégie de long terme visant à transformer l’épargne en capital productif, à élargir la participation citoyenne à la richesse nationale et à bâtir une économie plus inclusive.

Pour les candidats : inscrire ces mesures, c’est proposer un héritage durable. Pour les citoyens : c’est une promesse de participation réelle à la prospérité du pays.

GEO INVEST — S'investir pour créer des valeurs. Éducation boursière et financière des jeunes ivoiriens

Éducation boursière et financière : un levier pour le développement économique de la Côte d’Ivoire

L’éducation boursière et financière des jeunes ivoiriens représente un pilier essentiel pour bâtir une économie solide et inclusive. Dans un contexte où la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) devient un outil stratégique pour la croissance, il est crucial de former la jeunesse à la compréhension des mécanismes financiers et à la gestion intelligente de leurs ressources.

1. Une culture financière pour réduire la pauvreté

En apprenant aux jeunes à gérer leurs revenus, à épargner et à investir intelligemment, on favorise une meilleure inclusion financière. Cette maîtrise réduit la dépendance au secteur informel et crée une génération plus responsable sur le plan économique.

2. Stimuler l’investissement et l’entrepreneuriat

Une jeunesse éduquée financièrement devient plus encline à investir en bourse, à soutenir les entreprises locales et à développer ses propres projets entrepreneuriaux. Cela crée un cercle vertueux : plus d’entreprises financées → plus d’emplois → plus de croissance.

3. Accélérer le développement économique national

Une meilleure éducation financière ne profite pas seulement aux individus, mais à l’ensemble de l’économie ivoirienne. Les jeunes investisseurs participent directement au financement des entreprises cotées à la BRVM, renforçant ainsi le tissu économique national.

Former les jeunes ivoiriens à l’éducation boursière et financière, c’est préparer les leaders économiques de demain. C’est aussi donner à la Côte d’Ivoire les moyens d’accélérer sa croissance et d’atteindre ses ambitions de développement durable.